Les bienfaits du journaling : pourquoi et comment tenir un journal ?
Le journaling s’impose, dans un quotidien souvent saturé, comme un outil d’exploration personnelle accessible et extrêmement concret. Dès lors que l’on tient un journal, ce geste simple et réitéré, nous engage dans une forme d’écoute active de nous-même.
En effet, il nous arrive de nous retrouver face à une accumulation confuse de pensées brouillonnes, difficiles à hiérarchiser ou même à nommer. Dans ces moments-là, tenir un journal représente une porte de sortie. Plus précisément, cela apparaît comme quelque chose d’essentiel. C’est la possibilité de voir apparaître ce que l’on vit vraiment. Voyons en détail les bienfaits du journaling.
Les bienfaits du journaling sur l’anxiété et le stress
Tenir un journal ouvre un espace intermédiaire entre le vécu immédiat et sa compréhension. De ce fait, le journaling prend tout son sens. Car il ne s’agit pas de produire un texte littéraire, mais simplement d’ordonner ce qui déborde.
Par conséquent, les bienfaits du journaling apportent un équilibre personnel par le biais de cette bonne pratique d’écriture.
L’acte même d’écrire ralentit le flot mental. Il oblige à sélectionner ses mots et donc ses pensées. Cela nous permet de formuler autrement ce qui peut sembler insurmontable ou incohérent quelques instants auparavant. À ce titre, il devient un outil actif pour notre développement personnel. Cela permet une réflexion sur soi afin d’ordonner ce qui “déborde”.
Car poser sur le papier ses inquiétudes, même de façon rudimentaire, les expose à l’analyse.
En effet, le stress et l’anxiété que beaucoup affrontent quotidiennement trouvent souvent dans l’écriture un contrepoint tangible. Cela les détache du corps pour mieux les examiner à distance.
Comment commencer un journal intime pour débutant ?
Commencer à tenir un journal n’exige aucune méthode savante. Le support importe peu ; c’est l’usage qui en fera la valeur. Un carnet ordinaire posé sur la table de nuit peut suffire largement. On commence par une phrase simple ; ou par une date seulement, suivie d’un silence qu’on finit par remplir.
L’un des leviers les plus efficaces pour ressentir doucement les bienfaits du journaling reste l’emploi de questions précises. Par exemple : “Qu’est-ce que j’ai évité aujourd’hui ?”, “Est-ce que j’ai été sincèrement présent dans ma dernière conversation ? “Comment ai je fait pour surmonter les épreuves de cette journée ?”.
Ces formulations simples déclenchent souvent une réponse spontanée et intuitive.
Mais ce qui marque le plus dans la tenue d’ un journal, c’est probablement ce moment précis où l’écriture cesse d’être un exercice pour devenir un refuge discret. Y laisser ses pensées, même les plus désordonnées, finit par ressembler à un échange silencieux avec soi-même, presque comme si on confiait un secret à quelqu’un d’assez fiable pour l’accueillir sans jugement.
Alors si l’idée même de commencer vous paraît floue ou inutile, je vous propose une chose ; pas un engagement mais juste une tentative. Prenez un stylo (ou ouvrez votre application de notes), laissez la page vide vous attendre quelques secondes… et écrivez. Sans plan. Sans style. Vous découvrirez peut-être que les bienfaits du journaling sur le stress et l’anxiété ne tiennent pas à la qualité du texte, mais à sa capacité à faire place.
Et vous, ce journal que vous avez peut-être déjà commencé sans le nommer, que vous dit-il aujourd’hui ?